AVANT PROPOS
Si la notion de stade est présente chez le trois auteurs, c’est chez FREUD qu’elle est la plus
proche de ses origines géologiques. Celui-ci fera d’ailleurs assez souvent usage de la
métaphore présentant le psychisme organisé sous la forme de couches, les plus ancien étant
les plus profondes.
C’est au 18ième siècle que prend forme l’idée selon laquelle l’ancien influencerait le nouveau :
DARWIN lit dans l’histoire du vivant, HAECKEL fonde sa « loi biogénétique fondamentale’ :
« L’ontogenèse ou évolution individuelle est une courte récapitulation de la phylogenèse, ou
développement du groupe correspondant, c'est-à-dire de la chaîne ancestrale de
l’individu. » , la stratigraphie se développe et donne à voir ce « miracle » (HAECKEL) : la
course du temps figée dans les accidents de terrain.
PIAGET, FREUD et WALLON s’accordent à voir le développement de l’enfant scandé par des
moments obligés – les stades –s’appuyant sur des moments antérieurs – des stades, ou
encore la phylogenèse. Les différences résident dans le statut à donner aux stades dépassés et
a leur ordre d’apparition. Il est strict chez PIAGET – un stade ne peut apparaître que si le
stade précédent a été dépassé – dialectique chez WALLON et subverti par l’après coup chez
FREUD. Chez tous, même si cela est accentué chez FREUD, que le passé soit ainsi présentifié
est chose normale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire