vendredi 2 juin 2017

Le pouvoir en psychologie sociale










« Sans perception, pas de pouvoir et celui-ci est concédé à l’autre par celui qui en a le moins ».( Suzanne Fiske).

Il existe cinq formes de pouvoir selon les psychologues sociaux :
Le pouvoir de récompense signifie que ceux qui ont du pouvoir s’occupent moins de ceux qui dépendent d’eux. Les détenant de pouvoir sont joyeux et se concentrent sur les bénéfices et sur la liberté du comportement et ont dans la plupart des cas un fonctionnement cognitif automatique .Ceux qui ont moins de pouvoir inhibent leurs émotions négatives et ont une concentration sur ce qui les menace. Ils manifestent un comportement contraint et un grand contrôle cognitif. Selon la théorie des effets métamorphiques : le pouvoir corrompt les relations. Les subordonnés n’ont par conséquent aucun mérite personnel et pensent que le chef détient un pouvoir de référence et d’expertise (Rahim et al, 2001).
Le pouvoir coercitif implique un contrôle implicitement négatif (Hollander, 1985), ne fonctionne qu’à court terme et les subordonnés peuvent suivre les ordres sous la contrainte mais n’apprécient pas et ne respectent pas leurs chefs et ont l’impression qu’ils ont le droit de sanctionner les autres et qu’il ne faut jamais baisser la garde.
Le pouvoir de référence prédit l’engagement, la conformité des attitudes et la satisfaction des subordonnés (Carson, Roe, 1993 ; Rahim, Afza, 1993). Ce pouvoir pourrait s’inscrire dans l’identification à l’endogroupe dont les membres qui l’ont quitté et y sont revenus sont perçus comme moins loyaux et de moins grande valeur, même s’ils sont hautement impliqués et compétents et ont une grande expertise, ils sont donc moins influents.
Le pouvoir d’expertise prévoit que l’expert a une autorité que confère la connaissance
Le pouvoir de légitimité à un lien avec la théorie des états d’attente qui prédit que les individus développent des attitudes de compétence des autres membres du groupe en fonction du statut, du genre et de l’âge (Berger,webster,Ridgeway, 2001).

Mohammed SOUALHINE

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